La définition d’une PME (Petites et Moyennes Entreprises) est la suivante : les PME sont des entreprises ou des sociétés dont le nombre de salariés est évalué entre 10 et 250. Leur chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas les 50 millions d’euros. En dessous de 10 salariés, l’entreprise ou la société est considérée comme une micro-entreprise. Au-delà de 250 salariés et en dessous d’un chiffre d’affaires annuel de 1,5 milliard d’euros, on retrouve les ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire), et au-dessus, on retrouve les GE (Grandes Entreprises).
Les PMI (Petites et Moyennes Industries), sont dans leurs structures similaires aux PME. D’ailleurs, les études en management apportent souvent une formation vers, à la fois, les PME, mais également les PMI. La différence entre PME et PMI se situe essentiellement dans la manière de fonctionner, les PMI étant des industries, et non des entreprises. Des millions de salariés en France sont concernés aujourd’hui par ce type de structure professionnelle.
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Plan de l'article
Une différence liée à l’activité
Au vu de la similitude entre les deux structures, ce qu’est la définition d’une industrie. L’industrie est, en fait, l’ensemble des activités économiques qui produisent des biens matériels par la transformation, et par la mise en œuvre des matières premières. Au vu de la définition, on se rend compte que les PMI ont un côté beaucoup plus manuel dans leur secteur d’activité que les PME. La seule différence entre les deux structures est la manière de fonctionner, ainsi que les secteurs d’activité.
L’entreprise, elle, est la combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services, jouissant d’une certaine autonomie de décision. Une PME est davantage orientée vers le secteur des « services », le secteur tertiaire donc, tandis qu’une PMI est orientée vers l’industrie, la transformation, donc vers le secteur secondaire. Cependant, des métiers similaires peuvent être retrouvés dans les deux structures, que ce soit en entreprise, ou en industrie. Dans ce cas-là, les bases du métier seront identiques, mais les missions se dirigeront vers des clients, des secteurs différents.
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Vers la fin des PMI ?
Oui et non. Disons que c’est le terme PMI qui tombe peu à peu dans l’oubli, pas les PMI en elles-mêmes. Il est de nos jours assez rare d’employer le terme PMI. En effet, on a tendance, pour toutes les petites et moyennes structures, à généraliser l’acronyme PME. Cela permet notamment de regrouper les deux structures dans un seul bloc. Peut-être car il est plus simple, au vu de leurs nombreuses similitudes, de généraliser le terme, afin de mieux s’y retrouver, notamment dans les différents calculs de salariés, etc.
Au final, même si leurs différences ne sont que très peu nombreuses, PME et PMI sont deux structures extrêmement importantes dans le secteur du travail en France. Pour illustrer cela avec des chiffres concrets, les PME et PMI représentent à elles seules plus de 93% des entreprises et industries en France. Elles sont également des structures produisant énormément d’emplois. En effet, environ 65% des employés en France sont salariés dans des PME ou des PMI.
Les critères de classification des PME et PMI
Maintenant que nous avons éclairci les différences entre PME et PMI, intéressons-nous aux critères qui permettent de classifier une entreprise dans l’une ou l’autre catégorie. C’est un sujet important puisque cela peut avoir des conséquences sur les aides financières et fiscales dont peuvent bénéficier ces structures.
En France, il existe plusieurs critères pour classer une entreprise en tant que PME ou PMI. Le premier critère est le nombre de salariés employés par la structure : si elle compte moins de 250 employés, elle est considérée comme une PME. Si elle dépasse ce seuil, alors elle sera plutôt qualifiée de PMI.
Le chiffre d’affaires annuel est aussi un critère utilisé pour classifier les entreprises. Une entreprise ayant un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros sera donc considérée comme une PME. Au-delà de cette somme, on parlera plus volontiers de PMI.
Il faut savoir que ces deux critères ne sont pas indépendants l’un de l’autre : c’est la combinaison du nombre d’employés et du montant du chiffre d’affaires qui détermine véritablement si une entreprise appartient à la catégorie des PME ou des PMI.
Une autre caractéristique pouvant entrer en ligne de compte dans la classification est celle liée au statut juridique adopté par l’entreprise. Effectivement, certains statuts (SARL, SA…), bien qu’ils répondent aux deux premiers critères évoqués précédemment (nombre d’employés et CA), ne correspondent pas forcément à celui d’une PME.
Il faut noter que ces critères ne sont pas figés et peuvent varier selon le contexte. Par exemple, pour les entreprises industrielles du secteur textile, les seuils mentionnés ci-dessus peuvent être différents en raison des spécificités propres à leur domaine d’activité.
Les avantages et inconvénients d’être une PME ou une PMI
Maintenant que nous avons défini ce qui distinguait les PME et les PMI, intéressons-nous aux avantages et inconvénients à être une entreprise de petite ou moyenne taille.
Les PME ont l’avantage d’être plus flexibles dans leur organisation interne, car elles ont en général moins de hiérarchie que les grandes entreprises. Elles peuvent s’adapter plus facilement aux changements économiques (fluctuations du marché…) grâce à leur structure légère. Elles sont aussi souvent considérées comme des moteurs de croissance pour l’économie française, car elles créent beaucoup d’emplois.
Cependant, les PME rencontrent souvent des difficultés financières. Comparées aux PMI, on note que ces structures ont généralement un savoir-faire pointu dans un domaine précis (par exemple la production de pièces automobiles), ce qui leur permet de se positionner avantageusement sur certains marchés spécialisés. Elles bénéficient aussi d’une image sérieuse auprès des clients externes.
Toutefois, les PMI doivent faire face à une concurrence très forte sur leur secteur spécifique. Leur marché étant plus restreint que celui des grands groupes internationaux, ils disposent donc naturellement d’un potentiel limité en matière d’évolution géographique et de diversification.
Il n’y a pas véritablement d’avantages ou inconvénients absolus à être une PME ou une PMI : cela dépendra des spécificités propres à chaque entreprise. Ce qui est certain, c’est que ces deux types de structures ont un rôle important dans l’économie française et qu’il ne faut pas négliger leur importance pour assurer le développement du pays.