On ne quitte pas facilement la vie de criminel, il n’est donc pas surprenant que dans Thief Simulator 2, on se remette à voler divers objets. Le premier jeu, sorti en 2018, a gagné en popularité grâce à des créateurs de contenu comme HandofBlood, et il s’est distingué par une quantité étonnante de contenu pour un jeu indépendant.
Bien que l’éditeur soit resté le même, le développeur a changé entre le premier et le second jeu. Découvrons maintenant si ce nouveau développeur a su apporter ses améliorations ou si la série de simulateurs de cambriolage est à bout de souffle.
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Plan de l'article
L’histoire de Thief Simulator 2
Au début du jeu, le protagoniste reçoit un appel anonyme l’avertissant que des mafieux sont en route pour lui. En les volant, il s’est attiré des ennuis avec cette organisation criminelle. Il attrape donc une lampe torche, un pied-de-biche et une voiture, et se rend dans un quartier résidentiel pour récupérer des fonds tout en cherchant une issue à son dilemme. Un nouvel allié l’accompagne par téléphone, l’aidant à explorer plusieurs quartiers et à accomplir diverses missions pour rembourser une dette de 500 000 $.
L’intrigue de Thief Simulator 2 n’est pas des plus complexes, tout comme dans le premier volet, mais elle suffit à donner un sens aux cambriolages. Il n’est pas nécessaire d’avoir joué au premier jeu pour comprendre le deuxième, bien que les anciens joueurs reconnaîtront certains noms. De plus, des petits détails, comme la prison dont on peut s’évader ou les radios discrètes telles que Thief FM, apportent un peu plus de caractère à l’univers, sans oublier les PNJ qui déambulent librement.
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Un gameplay répétitif mais divertissant
Comme on peut s’y attendre, l’objectif principal de Thief Simulator 2 est de s’introduire dans les propriétés et de revendre les objets volés. Grâce à des compétences comme le crochetage ou le piratage, que l’on améliore au fil d’un arbre de compétences, il existe plusieurs moyens d’entrer dans chaque maison. Il est également possible d’acheter des objets tels que des drones qui ont leur propre utilité.
Ces petites interactions sont agréables, car la collecte d’objets se résume souvent à appuyer sur une touche, ce qui deviendrait vite ennuyeux autrement. Si tous les habitants ne sont pas absents, il faut être plus discret, ce qui ajoute un peu d’action furtive, mais globalement, il y a peu de variations dans les cambriolages. Le calendrier, qui modifie le comportement des voisins selon les jours, apporte rarement une différence significative.
Grâce à l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires pour les cambriolages plus tardifs, des mécaniques supplémentaires sont intégrées pour maintenir l’intérêt du gameplay, bien que celui-ci reste fondamentalement le même. Lorsque des habitants sont présents, la tension monte un peu, mais les tutoriels arrivent parfois trop tard, une fois qu’on a déjà découvert certaines mécaniques par nous-mêmes. Cela dit, le jeu n’est pas suffisamment complexe pour qu’on soit vraiment perdu.
Un transport des biens volés laborieux
Un des aspects centraux du jeu est la quantité impressionnante de butin dispersée dans les différents quartiers. Bien qu’on vole principalement des maisons, il y a aussi des cambriolages plus importants, comme des entrepôts.
Récupérer et transporter les objets est plus difficile qu’on ne le pense, car l’espace dans l’inventaire est limité. Il faut donc souvent faire plusieurs allers-retours entre la maison et la voiture pour décharger. Transporter des objets volumineux, qu’on ne peut porter qu’un par un, devient vite fastidieux.
Cependant, il existe des solutions : l’inventaire, tout comme les autres compétences, peut être amélioré avec l’expérience. De plus, un complice contrôlé par l’IA peut maintenant transporter les gros objets. Il est aussi plus efficace de démonter certains objets, comme des voitures, avant de les vendre. Voler de gros objets demande donc plus d’efforts, mais cet investissement en temps finit par être rentable.
Diverses missions pour varier les plaisirs
Le cambriolage n’est pas la seule tâche dans Thief Simulator 2. Certains voisins engagent même le cambrioleur pour détruire des objets, prendre des photos ou assommer des gens. Cela offre plus de variété, bien que cela signifie parfois qu’il faut cambrioler plusieurs fois les mêmes maisons. La façon d’aborder ces missions n’est pas très différente, mais les objectifs gardent l’expérience relativement fraîche. Par exemple, si vous devez détruire un objet particulier dans une maison, mieux vaut avoir un bon plan d’évasion, car le bruit pourrait attirer l’attention.
Des graphismes modernes mal optimisés
Enfin, parlons un peu de la présentation de Thief Simulator 2. Visuellement, ce n’est ni impressionnant ni mauvais, et pour un jeu développé par une seule personne, c’est même impressionnant. Les éclairages sont relativement modernes et les textures sont nettes. Cependant, le jeu demande plus de ressources matérielles qu’on pourrait le penser. Si vous avez des problèmes avec des jeux modernes, il serait sage de tester d’abord le prologue pour vérifier que le jeu tourne correctement.
La musique fait le travail, mais si vous jouez beaucoup, les quelques morceaux disponibles en dehors de la radio risquent de vite devenir répétitifs.
Thief Simulator 2 est un jeu qui propose beaucoup de contenu. Comparé au premier, il apporte quelques fonctionnalités supplémentaires, mais il s’agit fondamentalement du même concept. Si vous avez aimé le premier jeu, vous aimerez celui-ci aussi, mais les critiques risquent de ne pas trouver suffisamment de nouveautés convaincantes.
Thématiquement, ce titre n’est pas très éloigné d’autres jeux de cambriolage comme PAYDAY 3. Cependant, Thief Simulator 2 privilégie davantage un bon rapport qualité-prix, avec de nombreuses mécaniques et une durée respectable, même si le jeu manque un peu de finesse.
Note : 6,5 / 10
Thief Simulator 2 est disponible depuis le 4 octobre sur Steam pour 19,99 €. Si vous préférez avoir un aperçu avant d’acheter, vous pouvez jouer gratuitement au prologue. Essayez cependant de le faire en anglais, car la traduction allemande est, disons, primitive.
